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Fable "La bête et le ponton"

Publié il y a 2 semaines par

Fable  La bête et le ponton

 

LA BÊTE ET LE PONTON

(Fable méchante, bien qu’assez vraie…)

 

écrit par notre fabuleux conteur  Stéphane OILLIC

 

Dimanche dernier 17 Novembre, sur le coup de midi, quelle ne fut pas la surprise des rameurs !

Une bête est furtivement apparue au loin …. enfin pas aussi «au loin» que cela….

 

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Courageusement, tout le monde a fui le ponton à l’arrivée de la bête affamée.

Tout le monde ? En tout cas, tous les gens raisonnablement courageux ou expérimentés.

 

 

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Seule face au monstre, Catherine a vaillamment défendu le ponton avec son mégaphone. La bête s’en est allée…

 

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En fait, notre bête avait repéré la yolette des débutants et avait commencé à sortir sa griffe.

 

 

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Malgré les risques, on a immédiatement préparé une yolette d’intervention.

Mais bon, comparé à une yolette, l’intrus, même de loin, n’en imposait pas moins.

 En manque de courageux pour composer l’équipe de secours, on a pensé organiser un tirage au sort.

 

 

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Après avoir, semble-t-il, croqué nos débutants, la bête est allées’en prendre aux petites péniches garées sur la berge.

C’est là que nous nous sommes rendu compte que nous avions oublié de mettre les pelles sur la yolette de secours.

Du coup, on a remis le tirage au sort à un peu plus tard.

 

 

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Alors que nous étions partis chercher les pelles,la yolette des débutants, qui s’était cachée dans les arbres,

est miraculeusement réapparue le long de la rive et est passée devant nous en faisant de l’accrobranche pour ne pas attirer l’attention de la bête.

Nos cris de joie et de soulagement, ainsi que le jet des pelles en l’air ont failli la réveiller.

Du coup, on a définitivement classé l’affaire du tirage au sort.

 

 

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Le chef de l’équipe d’intervention du RCPM est resté vigilant, prêt à leur envoyer des encouragements au moindre sursaut de la bête.

De notre côté, on a rangé la yolette de secours afin d’éviter tout malentendu.

 

 

 

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Faute de proies faciles, la bête et sa griffe sont reparties d’où elles venaient en marche arrière sous les sifflets de la foule qui entretemps était revenue nombreuse sur le ponton. Quel courage !

 

 

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De mémoire de rameur (cela remonte au siècle dernier pour certains…), c’est la plus grosse bête à griffe que l’on avait jamais vue.

 

 

 

MORALITÉ

 

Un rameur sachant regarder derrière soi, est un rameur qui finira moins bête (et pas dedans…).

Pensez à regarder derrière vous en tous lieux. Les bêtes n’ont plus de limites.

Remerciements : Et encore bravo à nos héros : les débutants de la yolette version acrobranche. (Bien que l’on ne soit pas certain de les revoir…)

Des négociations sont en cours avec le capitaine du bateau de croisière du Pont du Pecq pour dimanche prochain. On a un record à battre : 85m de long et 9.5m de large.

Il nous faudrait juste quelques courageux pour servir d’appât. On commence à manquer de débutants…

 

Commentaires

Etienne DUPUIS, le vendredi 13 décembre à 16:51

Ha ha jolie petite fable amusante !

Catherine GRÉ, le mardi 10 décembre à 14:50

Il existe aussi des BALISES  PRESQUE " agressives", même si elles sont fixées au fond du lit de la Seine.

Par exemple, les marques de tirant d'air, pour les péniches devant vérifier la hauteur disponible avant de passer sous les ponts. L'une d'elle a croqué 3 pelles bâbord samedi dernier. Personne n'étant entraîné à ramer d'un seul côté, le quatre a fini par se poser sur des roches de la berge pour la pointe arrière, et se coincer dans des branches de saule pour la pointe avant.

Ces balises ne sont pourtant pas cachées ....Et toujours observables au même endroit.

Catherine.